Ce n’est pas une faille. Juste un reflet qu’on n’a pas encore regardé. Voici d’ailleurs 3 exemples !
Mieux se comprendre avec la PCM (Process Communication Model)

Il y a des conversations qui glissent.
Et d’autres qui accrochent, sans raison apparente.
Un mot qui froisse, un regard qui fuit, un silence trop long.
Tu étais de bonne foi, pourtant. Tu as dit ce que tu pensais. Tu as même choisi tes mots. Et pourtant… quelque chose s’est perdu.
Ce genre de moment laisse un goût flou.
Comme si un canal s’était brouillé, sans qu’on sache vraiment pourquoi.
Et si ce n’était pas une question d’intention ?
Et si c’était, tout simplement, une question de fréquence ?
Celle qu’on émet, celle qu’on capte. Celle à laquelle on croit parler… mais qui, chez l’autre, ne résonne pas.
Et si on ne vivait pas tous au même niveau intérieur ?
J’ai découvert la PCM (Process Communication Model®) presque par hasard. Ce modèle, utilisé par la NASA et dans les milieux exigeants de la communication, m’a apporté une lecture fine, concrète, sans jugement.
Il repose sur une idée simple, mais puissante : nous avons tous un « immeuble intérieur », composé de six étages. Chaque étage correspond à un type de personnalité, avec sa manière de percevoir, de communiquer, de réagir.
Chaque personne vit dans cet immeuble, mais a un étage de Base (celui où elle se sent « chez elle ») et un étage de Phase (celui qui la motive à l’instant T).
Et comme dans la vraie vie, tenter de communiquer depuis un étage qui n’est pas celui de l’autre peut créer… des coupures de courant.
Tu parles. Mais est-ce que tu connectes vraiment ?
Certains parlent avec des faits.
D’autres à travers leurs ressentis, leurs valeurs, leur besoin de calme ou d’action.
On a tous notre langage… mais aussi notre fréquence préférée.
Et le problème, ce n’est pas ce qu’on dit. C’est d’où on le dit.
Et surtout, comment c’est reçu.
Je me suis rendu compte que je pouvais expliquer mille fois la même chose… sans jamais toucher. Parce que je n’étais pas sur le bon étage. Ni pour moi. Ni pour l’autre.
Ce que la PCM m’a appris, ce n’est pas une méthode. C’est une lecture
Je ne me transforme pas. Je ne joue pas un rôle.
Mais je comprends quand je parle depuis un étage vide.
Je repère quand je perds l’autre en cours de route.
Et je sais maintenant comment revenir à un lien plus juste.
La PCM m’a permis de :
– Reconnaître mes besoins psychologiques
– Identifier mes réactions sous stress
– M’ajuster à l’autre sans me suradapter
– Garder mon énergie, plutôt que de la disperser dans l’incompréhension
Trois scènes, trois fissures… et peut-être trois clés
Scène 1 : Deux façons d’aimer. Qui ne se rencontrent pas toujours.
Elle parle avec le cœur. Elle ressent. Elle dit “j’ai besoin de toi”, sans rien exiger.
Moi, je réponds avec des actions. Des preuves. De l’organisation.
“Je suis là, regarde ce que je fais.”
Mais ce qu’elle attend, ce n’est pas ce que je donne.
Et ce que je donne, ce n’est pas ce qu’elle voit.
Ce ne sont pas des erreurs. Ce sont deux canaux. Deux étages. Deux langues.
Le jour où j’ai cessé d’expliquer, pour simplement valider ce qu’elle ressentait, quelque chose s’est ouvert.
Pas parce que j’avais changé de personnalité.
Parce que j’avais accepté de parler depuis une autre pièce.
Ce que j’ai compris, ce n’est pas une méthode. C’est un déclic.
On a tous un plan intérieur.
Un plan de construction, un étage de base, un étage moteur, un stress prévisible.
Et surtout, un besoin profond qui, s’il n’est pas nourri, nous fait décrocher.
La PCM m’a offert une carte. Pas une vérité.
Mais un moyen de savoir d’où je parle… et d’entendre d’où l’autre me répond.
Depuis, je n’ai pas changé. Mais je m’ajuste.
Avec finesse. Avec respect. Avec conscience.
Scène 2 : Le participant qu’on croit absent
Il était là dès le début. Silencieux. Très discret.
Pas le genre à perturber, ni à briller. Présent, mais effacé.
Au fil de la formation, j’ai remarqué qu’il ne participait à rien. Ni dans les exercices, ni dans les discussions. Il prenait des notes, levait parfois les yeux. Mais il ne venait pas.
J’aurais pu penser qu’il s’ennuyait. Qu’il s’en foutait.
Et puis j’ai réalisé : il ne refusait pas. Il observait. Il intégrait.
Il n’attendait pas qu’on l’anime. Il attendait qu’on lui donne le temps, l’espace, et une consigne claire.
Je l’ai invité à intervenir… en tête à tête, en différé, sans pression.
Il a dit trois phrases. Calmes. Profondes. Précises.
Il était là. Totalement. Il fallait juste changer de rythme pour le rencontrer.
Scène 3 : Le chef pour qui “ça doit marcher. Point.”
Il n’aime pas les détours. Il a des résultats à obtenir. Une image à tenir.
“Tu te débrouilles.”
Pas un cri. Pas une menace. Mais un ordre net.
Tu comprends vite : il ne veut pas de complications. Il ne veut pas savoir comment.
Il veut que ce soit fait. Visible. Fluide. Et propre.
Et si tu échoues, tu ne peux pas dire que tu n’étais pas prévenu.
Ce jour-là, j’ai ressenti la pression, la colère, le refus d’être traité comme une pièce interchangeable.
Et pourtant… j’ai tenu. Parce que je savais désormais poser des limites sans déclencher d’alerte rouge.
Je lui ai rendu ce qu’il attendait : un cap, un résultat, une certitude.
Et je me suis gardé un espace à moi, à l’intérieur, pour respirer pendant l’exécution.
Il n’est pas dur. Il est accroché à la réussite.
Mais si tu ne cadres pas la mission dès le départ, tu deviens le fusible de son ambition.
Et toi… tu vis à quel étage, quand tu penses que tu es “juste toi” ?
Il existe un inventaire. Un vrai. Précis. Validé.
Pas un test qui te classe, mais un outil qui t’explique comment tu fonctionnes quand tu ne forces rien.
Si tu veux découvrir ton plan intérieur, je peux t’y accompagner.
Sinon, reste avec la question. Elle travaille toute seule.
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Parce que parfois, ce n’est pas la réponse qui libère. C’est l’endroit d’où tu choisis de la poser.